sábado, 31 de março de 2018

O mestre e o peregrino

Js.
Tenho um acervo de textos em francês e resolvi colocá-los no meu blog, precedidos de uma tradução sumária, visando compartilhar a mensagem com aqueles que não sabem ler a língua francesa. O primeiro desses textos se intitula “O mestre e o peregrino”. Trata-se de um peregrino que ouviu falar de uma montanha mágica, de cujo cume se podia ver o mundo inteiro e desfrutar de Luz e Amor. De imediato, se dirige para lá e encontra um velho sábio que lhe anima a dar início à caminhada.

O peregrino começa, então, a subir a montanha, mas, depois de muito esforço, lhe vem a dúvida se tal lugar existe, pois só vê imensas árvores e espessa vegetação. No decorrer do percurso encontra outros cinco sábios e todos lhe dizem que o almejado cume existe. O peregrino, já exausto e sem nada vislumbrar, encontra o sétimo sábio e lhe diz: “Eu vou desistir; o que me disseram aqueles sábios não é verdade; já fiz tudo o que podia e não consigo ver nada.” O sábio então lhe responde: “Levanta os olhos e tu perceberás o que procuras”.

O peregrino, que até então andava olhando para o chão, ergue os olhos e, sentindo uma grande força e coragem, percorre os poucos metros que lhe faltavam para atingir o cume da montanha. Descobre, então, a Luz, o Amor e uma beleza indescritível.

E o autor conclui: Se lhe contamos isso foi para lhe dizer: Coragem, o cume existe verdadeiramente. Ele é a realização de seu ideal, de sua Paz, de seu Amor. Tudo o que você deseja, no mais profundo de seu ser, se encontra no alto da montanha. Não faça como o peregrino, levante a cabeça para o Amor e a Paz que ali existem.

Toda essa história sobre a montanha mágica, onde se encontra o sumo da felicidade, nada mais é do que uma alusão ao despertar da Consciência,  autêntica fonte da Paz, do Amor e da Sabedoria com que o Criador agraciou o rei da criação. Quando você atingir o cume de sua consciência, terá tudo isso à sua disposição.

 Le maître et le pèlerin

Nous allons vous raconter l’histoire du maître et du pèlerin. Un pèlerin a entendu parler d’une immense montagne, du sommet de laquelle on voit le monde entier et la Lumière, et où l’on arrive réellement à ressentir l’Amour. Il se dirige donc vers cette montagne magique.

 Au pied de la montagne, il rencontre un vieux sage et lui demande : "As-tu entendu parler du sommet de la montagne, ce sommet d’où l’on voit tout? Certains disent que si on y accède on comprend tout, on perçoit l’Amour, on est dans la Lumière!"

Le sage répond : "Certes, j’en ai entendu parler! Le pèlerin lui demande alors: "Peux-tu me dire par où il faut passer?. Je ne vois autour de moi que des grands arbres et une épaisse végétation, mais je ne vois même pas le chemin!". Le sage lui dit alors: "Enfonce-toi un peu dans cette nature et tu le découvriras."

Le pèlerin s’approche et découvre, effectivement, un chemin bordé d’immenses arbres. Il commence à le gravir, mais il ne perçoit absolument pas le haut de la montagne, car les arbres le lui cachent. Il marche encore et encore et il commence à se demander s’il y a vraiment un sommet. Il se dit cependant: le sage m’a dit qu’il existe, mais je ne vois que des arbres et un chemin qui serpente!

Au bout d’un certain temps, il aperçoit un autre sage et lui demande: "As-tu vu le sommet? Existe-t-il vraiment? Je ne vois que des arbres et un chemin qui serpente." Le sage lui répond : "Si tu as le courage d’avancer encore et encore, tu atteindras le sommet d’où tu peux percevoir le monde, d’où tu peux percevoir la Lumière, où tu peux vivre l’Amour."

Le pèlerin persiste dans sa montée avec courage, espoir et volonté. Il marche encore et encore et n’aperçoit toujours pas son but. Il monte encore et trouve un autre sage. Il lui dit: "Tu es le troisième sage que je rencontre. Les deux autres m’ont dit que le sommet existe bien, mais je ne le vois toujours pas! Je commence à douter! Tu vas aussi me dire qu’il y a un sommet où l’on voit le monde, où l’on perçoit la Lumière et où l’on peut ressentir l’Amour Universel? " Le sage sourit alors et lui dit: "Oui, continue à monter et tu le trouveras."

Le pèlerin continue. Il monte et commence à être très fatigué. Des doutes terribles l’assaillent, car il ne voit toujours pas le sommet. Il continue, car il croit malgré tout le troisième sage.

Puis il croise un quatrième sage qui lui dit: "Effectivement, le sommet que tu cherches existe! Continue ton chemin! Il faut que tu aies du courage et de la persévérance, car la route pour l’atteindre est longue!" Le pèlerin continue. Plus il monte, plus son doute grandit, car le sommet est toujours invisible. Il se dit: Cela valait-il la peine que je vive toutes ces difficultés, toutes ces souffrances, alors que je ne le discerne toujours pas? C’est peut-être une illusion, peut-être les sages m’ont-ils menti?

Il monte encore... entre-temps, deux autres sages lui affirment encore la même chose. Il arrive près du septième sage et lui dit: "Je veux redescendre, car je ne trouve toujours pas le sommet! Je suis maintenant sûr que les autres sages m’ont menti! Depuis le temps que je chemine, depuis le temps que je souffre, depuis le temps que j’espère, je ne vois toujours pas le sommet! Existe-t-il véritablement?". Et le sage lui dit: "Lève donc les yeux et maintenant tu pourras l’apercevoir!"

Le pèlerin lève les yeux. Il l’aperçoit, en effet, et constate: "Jusqu’à maintenant, je suis toujours monté, la tête baissée. Je ne regardais pas le ciel, mais mes pieds! Si j’avais seulement eu la conscience de lever les yeux vers le ciel, il y a longtemps que j’aurais aperçu le sommet et que je ne me serais pas découragé".

Alors avec une volonté, un courage et une force illimités, qu’il n’avait encore jamais eus, le pèlerin franchit les derniers mètres avant d’atteindre son but.

Que découvre-t-il là-haut? Non seulement son propre courage, sa propre volonté, sa propre foi, mais il découvre aussi tout l’Amour qu’il a en lui. Ses yeux se portent vers l’extérieur et il découvre le monde à perte de vue, avec ses souffrances, son ignorance, ses joies, avec sa lumière, et il se dit: "De là où je me trouve, je ne vois que ce qui est beau! Tout ce qui n’est pas Lumière se trouve en bas. 

Maintenant que j’ai franchi le sommet, je ne pourrai plus voir que la Lumière, que l’Amour, et désormais mon cœur s’ouvrira toujours à cette Lumière et à cet Amour! Je peux redescendre, car ce que j’ai acquis en montant aussi haut est définitif et me permettra de vivre comme je n’ai jamais vécu, de comprendre non seulement la vie, mais aussi les hommes. Je sais que, dorénavant, je pourrai vivre heureux; je sais aussi que je pourrai me placer au bas de la montagne et dire aux pèlerins: "Le sommet existe vraiment, soyez courageux, cheminez et vous verrez la Lumière, vous verrez l’Amour et vous verrez le monde!

Si nous vous avons raconté cela, c’est pour vous dire: Courage! Ce sommet existe vraiment. C’est le sommet de votre idéal, de votre Amour, de votre Paix. Tout ce que vous désirez, au plus profond de votre être, se trouve en haut de la montagne. Chaque jour, continuez inlassablement le chemin. Ne faites pas comme le pèlerin, ne regardez pas vos pieds, levez la tête vers la Lumière, vers l’Amour Universel ! Vous pourrez ainsi apercevoir le sommet, vous saurez que vous êtes sur la bonne route, vous saurez que, très bientôt, vous pourrez acquérir l’Amour et la Paix qui s’y trouvent! Vous atteindrez le sommet de votre conscience. Chacun d’entre vous est capable de l’atteindre.

sábado, 24 de março de 2018

A chave para viver em equilíbrio

O s h o

A maioria de nós vive a vida inteira como sonâmbulos, nunca realmente atentos ao que estamos fazendo, nunca alertas ao que acontece à nossa volta e nem sequer conscientes do que motiva nossos atos ou palavras.

A consciência é a chave para encontrar nossa bússola interior, para sermos pessoas centradas e livres em todos os aspectos da vida.

Consciência é a capacidade de permanecer desperto e presente no momento. Uma vez que aprendemos a identificar e a compreender o que significa essa capacidade, passamos a ter em mãos a chave do domínio sobre nós mesmos em praticamente todas as áreas da vida.

NÃO IDENTIFICAÇÃO

Faça disso a sua chave: na próxima vez que a raiva vier, apenas observe-a. Não diga: "Eu estou com raiva". Diga: "A raiva está aqui e eu a estou vendo". E veja a diferença!

A diferença é muito grande. De repente, você está fora do controle da raiva. E você pode dizer: "Eu sou apenas um observador, não tenho raiva", você está fora.

 Quando a tristeza vem, sente-se ao lado, olhe para ela e diga: "Eu sou o observador, não tenho tristeza", e veja a diferença. Imediatamente você corta a própria raiz da tristeza. Ela não se alimenta mais, ela vai morrer de fome.

 Nós alimentamos as emoções quando nos identificamos com elas. A religiosidade pode ser reduzida a uma única coisa: a não-identificação.

domingo, 18 de março de 2018

A essência dos ensinamentos de Buda

Thich Nhat Hang
As coisas não continuam iguais durante dois momentos consecutivos; portanto, não existe nada que possa ser considerado como um eu permanente. Antes de você entrar na sala onde está agora, você era diferente tanto física como mentalmente. 

Ao saber que a pessoa que amamos é impermanente, daremos mais valor a ela. A impermanência nos ensina a valorizar cada momento de nossa vida, bem como todas as coisas que estão ao nosso redor e dentro de nós.

Buda, Jesus e todos os outros grandes Mestres não morreram. O Buda não pode estar confinado a 2.600 anos. A flor não está limitada à sua breve manifestação. Tudo se manifesta por meio de imagens. Se ficarmos presos às imagens, sempre teremos medo de perder as manifestações específicas.
 
Você não precisa morrer para entrar no Nirvana, nem no reino de Deus. Você só precisa ter um contato profundo com o momento presente, agora mesmo. Nossos conceitos sobre as coisas nos impedem de entrar em contato com as coisas. Um ser verdadeiro é uma coisa muito diferente de um conceito. Observe profundamente para ser capaz de vencer a distância que existe entre seu conceito da realidade e a realidade em si.

A meditação é uma ferramenta que nos ajuda a eliminar os conceitos. A atenção plena nos ajuda a resgatar o paraíso que julgávamos perdido. Um buda é alguém que vive em paz, alegria e liberdade; alguém que não tem medo nem está apegado a nada. 

Durante os últimos meses de vida do Buda, ele sempre ensinava “Refugiem-se em si mesmos e não em outras coisas. Não saiam buscando coisas que estão longe. Tudo o que precisam está em seus próprios corações. Sejam como ilhas em si mesmos”

Todas as vezes que damos um passo consciente, temos a oportunidade de sair da terra da tristeza para a terra da alegria. O Reino de Deus é uma semente dentro de nós. Pratiquem a travessia para a outra margem sempre que sentirem necessidade.

O primeiro e principal fator do despertar é a atenção plena, o que significa “recordar-se”, não esquecer onde estamos, o que estamos fazendo. A atenção plena sempre surge dentro do contexto do relacionamento com nós mesmos, com as outras pessoas e com as coisas. Quando estamos treinados pela prática, cada vez que inspiramos e expiramos, a atenção plena surge, o que transforma a respiração em causa e condição para o aparecimento da atenção plena.

O despertar está sempre disponível, ao nosso alcance. Só precisa de condições favoráveis. O sol está lá, mesmo quando escondido pelas nuvens. Para transformar o inferno no paraíso, precisamos mudar a mentalidade na qual nos baseamos. Imaginem mil pessoas que não tenham percepções errôneas, raiva nem inveja, mas que tenham amor, compreensão e felicidade. Se essas pessoas se juntam, formando uma comunidade, será um paraíso. As mentes das pessoas é que são a base do paraíso.  Com sua mente iludida, você transforma a sua vida em inferno, mas com a mente verdadeira, você cria o paraíso.

Precisamos de locais onde possamos nos sentar, respirar calmamente, olhar para dentro de nós e também escutar. Quando temos dificuldades em casa, precisamos de um quarto, onde possamos nos refugiar. Também necessitamos de parques e outros locais tranquilos para praticar a meditação andando, a sós ou em companhia de outras pessoas.

Precisamos do sofrimento para conseguir enxergar o caminho. A origem da dor, a cessação do sofrimento e o caminho que leva à cessação do sofrimento são todos encontrados no âmago do sofrimento. Se tivermos medo de entrar em contato com o nosso sofrimento, não conseguiremos percorrer o caminho da paz, da alegria e da liberação.

Não fuja. Entre em contato com o seu sofrimento e abrace-o. Faça as pazes com ele. O Buda disse: “No instante em que você sabe como o seu sofrimento surgiu, já está a caminho de se libertar dele”. Se você tem consciência do que acontece, e como isso chegou a acontecer, já está a caminho da libertação.

sábado, 10 de março de 2018

A Paz é o Caminho




 A Paz é o Caminho

Você e eu vivemos em um estado que não é plenamente humano. Ser plenamente humano significa estar assentado no infinito potencial criativo da vida. Quando não estamos assentados nesse potencial, nós nos esquecemos de quem somos. Forças externas nos jogam de um lado para outro. Refugiamo-nos em várias distrações que compensam debilmente o imenso poder e autoridade que perdemos.

A percepção encerra profundidade. Quanto mais fundo você vai, mais a realidade muda. A realidade depende de seu estado de consciência. À medida que a sua percepção se aprofunda, mais poder ela adquire. Esse poder pode modificar o mundo interior e o exterior. Não existem fatos que não possam ser influenciados pela percepção. Em última análise, a sua percepção cria tudo que você experimenta.

As pessoas com objetivos religiosos vêm descobrindo novas maneiras de pensar em Deus; examinaram a física quântica para explicar a realidade de uma forma que torna os milagres e a existência da alma ainda mais verossímeis do que eram na religião tradicional. O espírito retornou, não como a obediência cega a um cânon, e sim como uma exploração pessoal da consciência. O caminho é percorrido de olhos abertos e com a mente expandida, em vez de uma rígida fidelidade ao dogma. Deus mostra o caminho através da consciência, porque Ele é consciência. Você não pode escapar de um ponto fundamental: em qualquer estágio da evolução pessoal, está vendo a realidade como você mesmo.

O conflito que obtém todas as manchetes é a guerra internacional, mas a guerra interior, que tem lugar no íntimo de cada pessoa, é na verdade mais importante. É a semente que dá origem a todos os outros conflitos.A guerra começa em cada ser humano e só aí pode terminar.

Existe uma lei espiritual que afirma que precisamos celebrar nossas perdas, porque somente o irreal pode ser perdido e quando ele se vai, o real permanece.

Observe um desconhecido em algum momento do dia. Diga em silêncio para si mesmo: Essa pessoa é exatamente como eu sou. Como eu, ela sente alegria e tristeza, medo e amor. Como eu, ela tem pessoas na sua vida que se importam com ela e a amam. Como eu, a vida dessa pessoa é impermanente e um dia chegará ao fim. A paz dessa pessoa é tão importante quanto a minha paz. Desejo paz, alegria e amor na vida dela e na de todos os seres.

sexta-feira, 2 de março de 2018

Trazendo a mente para casa

Sogyal Rinpoche
Sogyal Rinpoche nasceu no Tibete em 1947. Desde a infância,  recebeu os ensinamentos de Jamyang Khyentse, um dos mais respeitados mestres espirituais do Tibete.  Depois da ocupação do Tibete pelos chineses, ele foi para o exílio.  Concluiu seus estudos na Universidade de Nova Delhi.  
Mas seu objetivo era levar para o Ocidente a visão budista da vida. Na Universidade de Cambridge,  dedicou-se à tradução dos principais livros de sabedoria do Tibete. Dentre todo esse trabalho desenvolvido por Sogyal Rinpoche, vale salientar  a publicação de “O Livro Tibetano do Viver e do Morrer”, traduzidp em 31 linguas, com mais de 2 milhões de cópias já impressas.

Trazendo a mente para casa

Só podemos começar a ter vislumbres sobre a natureza da mente e a repousar nela quando aquietamos a turbulência dos pensamentos e emoções.Se a mente não é condicionada, aparece espontaneamente imbuída de uma felicidade sublime, assim como a água se mostra transparente e límpida, quando não é agitada.

A própria natureza da mente é tal que, se você a deixa em estado natural, ela encontrará sua verdadeira natureza, que é bem-aventurança e claridade.
Não há substituto para a prática regular da meditação, porque apenas através da prática real começaremos a experimentar a tranquilidade da natureza de nossa mente, sendo assim capazes de sustentar essa experiência na vida de todo dia. Integrar meditação na ação é o ponto central da própria meditação.

Quando você retorna à vida de todo dia, deixe que a sabedoria que a meditação lhe trouxe penetrar na sua experiência cotidiana. A meditação desperta em você a percepção de como a natureza de tudo é ilusória, semelhante ao sonho; mantenha essa experiência durante o dia. O milagre da meditação é a transformação sutil que acontece não apenas na mente e emoções, mas também no corpo. E é muito curativa.

Cientistas e médicos descobriram que, quando se está em boa disposição de espírito, até mesmo as células do seu corpo estão mais felizes, e quando sua mente está num estado negativo, suas células podem se tornar malignas. O estado geral de sua saúde tem muito a ver com o estado da sua mente.

Você pode transformar o mais comum dos quartos num espaço íntimo sagrado, onde todos os dias você irá encontrar-se com o seu verdadeiro eu, na feliz e alegre cerimônia de um velho amigo  que acolhe outro.Aos poucos, você se transformará no mestre de sua própria bem-aventurança, o alquimista de sua própria alegria, alguém que vive sempre na presença de seu próprio eu verdadeiro.

A dádiva de aprender a meditar é o maior presente  que você possa se dar nesta vida. Porque é apenas através da meditação que você pode empreender a jornada para descobrir sua verdadeira natureza e, assim, encontrar a estabilidade e a confiança de que necessitará para viver e morrer bem. A meditação é caminho para a iluminação.

A meditação é o único caminho pelo qual podemos, gradualmente, compreender a natureza da mente.  Aos poucos, começamos a perceber em nós uma presença calma, vasta como o céu, aquilo que Milarepa chama a imortal e infinita natureza da mente. E quando essa nova consciência começa a tornar-se visível e quase indestrutível, ocorre o que os Upanixades chamam “uma virada na sede da consciência”, uma revelação profunda, pessoal e não-conceitual do que somos, por que estamos aqui e como devíamos agir, o que resulta no final em nada menos do que numa nova vida, num novo nascimento e quase no que se poderia chamar de uma ressurreição.